01.02.2019
Le papier de sublimation : le nouvel âge d’or du papier.
Le marché de la sublimation a le vent en poupe. L’impression par sublimation est de plus en plus utilisée car elle présente de nombreux avantages face à son homologue : l’impression traditionnelle (= sérigraphie). En effet, l’impression par sublimation permet d’être plus réactif en s’adaptant rapidement aux nouvelles tendances, de faire des petites séries, de personnaliser, et de diminuer les stocks.
Cette technologie connait une très forte croissance notamment dans le secteur de l’habillement. Outre l’impression sur textile (pour la décoration, l’industriel), la sublimation est privilégiée pour le marquage d’objets publicitaires et la signalétique sur supports durs grâce à sa qualité d’impression et aux panels de couleurs lumineuses disponibles.
Ce marché à forte demande recherche avant tout la qualité. Cette dernière impression dépend de 6 paramètres :
-L’imprimante
-Les encres
-La presse ou la calandre
-Le papier
-Le logiciel
-Le textile
Si un des éléments cités ci-dessus est sous-estimé, la qualité du transfert risque de ne pas être optimisée. De plus, il faudra aussi généralement créer un nouveau profil dès lors qu’un changement d’éléments s’opère.
Ceci est d’autant plus vrai avec le papier de sublimation. Souvent sa qualité est négligée et beaucoup privilégie des imprimantes ou encres de qualité à défaut d’un papier de qualité.
Conséquences ? Un transfert de qualité moindre avec des défauts, un mauvais transfert des couleurs, un papier qui casse etc.… Ce papier n’est donc pas qu’un simple papier. En effet, il est très difficile de le concevoir. Ce dernier doit résister à la chaleur car il est chauffé à de très hautes températures, absorber et libérer correctement les encres, s’adapter au type d’imprimante et à l’application finale. Le papier de sublimation est donc un élément très complexe, ce qui en fait surement une des pièces maitresses dans le processus de sublimation.
Lancée en 2015, Guyenne a créé sa propre gamme de papiers de sublimation: la gamme SuniSub. Vous pouvez d’ores et déjà tester notre DSB 63g qui est compatible avec toutes les imprimantes (high speed et traceurs) et avec toutes les encres sublimation base aqueuse D’autres papiers sont en cours de développement. Découvrez-les bientôt !
DSB 63g : Papier de sublimation couché
Le DSB 63g est un papier de sublimation élaboré pour répondre aux besoins de compétitivité des impressions textile sur le marché de la mode. DSB est un papier de sublimation efficace et économique conçu pour obtenir les performances optimales pour l’industrie de l’impression textile. Sa formule d’enduction lui confère un bon rapport qualité/prix. Il offre une bonne libération des encres et un bon transfert des couleurs. Son temps de séchage est supérieur à la moyenne des papiers de sublimation présents sur le marché. Ce produit est disponible en bobines jumbos pour une plus grande productivité ou en bobines finies pour traceurs.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous contacter !
05 53 62 20 00 – export@guyennepapier.fr
Besoin d’en savoir plus sur la technique de sublimation ? : La sublimation est une technique d’impression écologique et révolutionnaire qui correspond notamment au passage direct d’un corps de l’état solide à l’état gazeux sans passer par l’état liquide. Dans un langage moins scientifique, la sublimation consiste à imprimer une image en mode miroir sur un papier dit de transfert, de le chauffer et de le transférer sur un autre support (généralement du textile).
Etant une technique d’impression numérique (=digitale), la sublimation nécessite de posséder une imprimante jet d’encre et des encres spéciales sublimation. Une fois, le papier imprimé, il doit être positionné sur la matière faite d’au moins 65% de polyester ou sur d’autres supports (céramique, bois, verre…) préalablement traités par un vernis industriel polyester. Le papier et le support sont superposés et sont ensuite chauffés à l’aide d’une presse à chaud ou d’une calandre. L’encre présente dans le papier va alors se gazéifier et s’introduire dans le support permettant alors le transfert de l’image.